Variations théologiques de Pères grec du ive siècle (Eusèbe de Césarée, Épiphane, Grégoire de Nazianze) sur Jn 20, 17b et Jn 20, 22
Les controverses théologiques autour du chapitre 20 de l'Évangile de Jean dont les Pères grecs du IVe siècle sont les témoins et les acteurs concernent principalement les versets 20, 17 et 20, 22. Les interrogations sur Jn 20, 17 visent à la fois l'identité du Christ, humain et divin, et s...
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Tipo de documento: | Electrónico Artículo |
Lenguaje: | Francés |
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Interlibrary Loan: | Interlibrary Loan for the Fachinformationsdienste (Specialized Information Services in Germany) |
Publicado: |
[2019]
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En: |
Revue d'études augustiniennes et patristiques
Año: 2019, Volumen: 65, Número: 2, Páginas: 221-241 |
(Cadenas de) Palabra clave estándar: | B
Bibel. Johannesevangelium 20,17
/ Bibel. Johannesevangelium 20,22
/ Eusebius, Caesariensis 260-339
/ Epiphanius, Constantiensis 315-403
/ Gregorius, Nazianzenus 329-390
/ Unión hipostática
/ Espíritu Santo
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Clasificaciones IxTheo: | HC Nuevo Testamento KAB Cristianismo primitivo NBC Dios NBF Cristología NBG Espíritu Santo |
Acceso en línea: |
Volltext (Resolving-System) Volltext (doi) |
Sumario: | Les controverses théologiques autour du chapitre 20 de l'Évangile de Jean dont les Pères grecs du IVe siècle sont les témoins et les acteurs concernent principalement les versets 20, 17 et 20, 22. Les interrogations sur Jn 20, 17 visent à la fois l'identité du Christ, humain et divin, et sa relation avec le Père. Si Eusèbe de Césarée affirme la différence entre le Logos et le Dieu transcendant, il évite l'expression médio-platonicienne « deuxième Dieu » après l'anathème contre l'hérésie arienne. Contre Marcel d'Ancyre, à l'opposé, il s'ingénie à prouver que la « monarchie » divine est compatible avec l'existence de l'hypostase du Fils, selon le schème de la ressemblance entre modèle et image, tout en maintenant la suprématie du Père. La défense de l'orthodoxie nicéenne amène plus tard Épiphane de Salamine à rapporter l'expression litigieuse « mon Dieu et votre Dieu » (Jn 20, 17b) à la distinction dans le Christ de l'humanité et de la divinité. Il la comprend dans le cadre de l'« économie », au moyen du concept d'« homonymie », selon un raisonnement élaboré plus clairement par Grégoire de Nazianze. Quant à l'effusion de l'Esprit de Jn 20, 22, Eusèbe l'inscrit dans une série d'événements salvifiques : montée du Sauveur auprès du Père après l'apparition à Marie (Jn 20, 17), descente de l'Esprit saint chez les disciples pour leur donner une part des charismes de l'Esprit (Jn 20, 22), venue de la pleine puissance de l'Esprit à la Pentecôte, après l'Ascension. Il distingue l'effusion purificatrice de Jn 20, 22 de la venue en personne de l'Esprit. Ce schéma est absent chez Épiphane, qui insiste sur la consubstantial itétrinitaire. On le retrouve, sous une forme différente, chez Grégoire de Nazianze, qui promeut, à propos de l'Esprit, la possibilité d'innover en théologie. Au-delà de leurs divergences, les considérations théoriques des Pères restent attentives à la cohérence narrative de l'Évangile. |
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ISSN: | 2428-3606 |
Obras secundarias: | Enthalten in: Revue d'études augustiniennes et patristiques
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Persistent identifiers: | DOI: 10.1484/J.REA.5.120338 |