L' Histoire de David et la "Chartreuse de Parme": Fiction et politique
L' histoire biblique de David et La Chartreuse de Parme sont les exemples, ancien et moderne, par excellence de la "fiction politique", un sous-genre qui, comme l'expression elle-même, joue sur un couple de valeurs antagonistes. Elle oppose le personnel et le politique, et place...
Main Author: | |
---|---|
Format: | Electronic Article |
Language: | French |
Check availability: | HBZ Gateway |
Journals Online & Print: | |
Fernleihe: | Fernleihe für die Fachinformationsdienste |
Published: |
Persée
[2018]
|
In: |
Revue théologique de Louvain
Year: 2018, Volume: 49, Issue: 3, Pages: 301-324 |
Standardized Subjects / Keyword chains: | B
Bible. Samuel 1-2
/ David, Israel, König
/ Stendhal 1783-1842, La chartreuse de Parme
/ Politics
/ Fiction
|
IxTheo Classification: | CD Christianity and Culture HB Old Testament TJ Modern history ZC Politics in general |
Online Access: |
Volltext (Verlag) Volltext (doi) |
Summary: | L' histoire biblique de David et La Chartreuse de Parme sont les exemples, ancien et moderne, par excellence de la "fiction politique", un sous-genre qui, comme l'expression elle-même, joue sur un couple de valeurs antagonistes. Elle oppose le personnel et le politique, et place paradoxalement la vulnérabilité humaine au-dessus des manœuvres machiavéliques de l'ambition. À un niveau plus abstrait, cependant, les deux termes de cette polarité laissent la place à une fiction d'ordre secondaire: celle-ci est axée objectivement, dans l'écriture anonyme de la Bible, sur des questions qui touchent à la gouvernance divine; dans les textes pseudonymes de "Stendhal", elle est axée subjectivement sur des tons fuyants et des figures de voix insaisissables. À la limite, cette distinction pourra aider à comprendre les rapports obscurs entre théologie et littérature - deux modes de pensée négatifs ou apophatiques ancrés dans l'aversion pour le politique. Few would deny that the biblical story of David and La Chartreuse de Parme are the supreme examples, ancient and modern, of "political fiction" - a narrative subgenre that, like the term itself, works by yoking opposing values, setting the personal against the political and paradoxically elevating human vulnerability over the Machiavellian dynamics of ambition and power. At a more abstract level, however, both terms of this polarity yield to fictions of a higher order, objectively focused, in the anonymous writing of the Bible, on questions of divine governance; subjectively focused, in the pseudonymous texts of "Stendhal", on elusive figures of narrative voice. Taken further, this difference may help define the obscure relations of theology and literature - two modes of negative or apophatic thinking grounded in an aversion to the political. |
---|---|
ISSN: | 1783-8401 |
Contains: | Enthalten in: Revue théologique de Louvain
|
Persistent identifiers: | DOI: 10.2143/RTL.49.3.3285256 |