La littérature apocryphe dans la Légende dorée et dans ses sources immédiates: Interprétation d’une chaîne de transmission culturelle
La définition d’«apocryphe» et la présence de récits qualifiés par ce mot dans la Légende dorée résultent de la combinaison, dans l’ouvrage de Jacques de Voragine, de deux sources profondément différentes par leur origine et par l’esprit critique qui les caractérise: l’Abbreviatio in gestis sanctoru...
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Format: | Electronic Article |
Language: | French |
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Published: |
Brepols
2008
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In: |
Apocrypha
Year: 2008, Volume: 19, Pages: 146-181 |
Online Access: |
Volltext (lizenzpflichtig) Volltext (lizenzpflichtig) |
Summary: | La définition d’«apocryphe» et la présence de récits qualifiés par ce mot dans la Légende dorée résultent de la combinaison, dans l’ouvrage de Jacques de Voragine, de deux sources profondément différentes par leur origine et par l’esprit critique qui les caractérise: l’Abbreviatio in gestis sanctorum de Jean de Mailly, dont l’approche du matériel apocryphe est très critique, et le Liber epilogorum in gesta sanctorum de Barthélemy de Trente, qui a, au contraire, une attitude tout à fait différente à l’égard des apocryphes et des récits de prodiges. Dans la Légende dorée il y a donc une sorte de mélange, de compromis entre deux positions bien différentes: d’un côté le récit apocryphe, la narration prodigieuse, la fable, de l’autre le jugement critique et les avertissements au lecteur pour qu’il se méfie de ce matériel si peu fiable. |
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Contains: | Enthalten in: Apocrypha
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Persistent identifiers: | DOI: 10.1484/J.APOCR.3.7 |